A tous les amoureux du carnaval dunkerquois… De Fort Mardyck à Bergues, en passant par Saint Pol sur Mer et Grande Synthe, il atteint son apogée lors des Trois Joyeuses … Dunkerque Citadelle Rosendael… Pour les amoureux de cette tradition, un hymne … à découvrir ici…
Lundi 13 octobre 2025. Festival de Danse Allure Folle. Studio 43. Le film du réalisateur sénégalais Yoro Lidel Niang réconcilie les âmes et les corps grâce à la danse. La protagoniste de ce court métrage, Coumba Deme, est belle, tellement belle quand elle danse qu’on en oublie qu’elle se déplace en fauteuil roulant et en béquilles.
Couma Deme au Festival Allure Folle
C’est d’ailleurs l’objectif principal du réalisateur Yoro Lidel Niang, ancien handi basketteur et accompagnateur de la sélection du Sénégal lors des Jeux Paralympiques 2024 : la danse est un acte universel et démocratique. Chacun, chacune peut danser, s’exprimer. Son film, La Danse des béquilles, présente la danse comme un langage universel que chacune, chacun, peut comprendre et pratiquer.
Le réalisateur Yoro Lidel Yang, en visio conférence depuis Dakar
Le pitch est très simple et très percutant : Penda (le personnage incarné par Coumba Deme) en a assez de mendier pour aider financièrement sa mère. Elle rencontre Dalla, un musicien, et c’est le coup de foudre. Pas pour l’homme, mais pour sa musique et pour la troupe de danseurs qu’il dirige à Dakar. Penda intègre la troupe, répète, transpire comme les autres danseurs et prouve à sa mère que son handicap n’est pas un frein à une carrière artistique. Ce que celle-ci finit par comprendre. « Les tambours résonnent pour toi Penda ». Et Penda, au rythme envoûtant du djembé et de la cora, enflamme les cœurs et les corps.
Coumba Deme
Vingt minutes pur jus d’humanité et de beauté. Vingt minutes qui nous emmènent dans un ailleurs fait d’autres couleurs, d’autres musiques, d’autres beautés et où le handicap n’est plus un problème, n’est pas un obstacle.
Coumba Deme, est belle, tellement belle quand elle danse qu’on en oublie qu’elle se déplace en fauteuil roulant et en béquilles. Coumba est là, au Studio 43. Elle a fait le voyage pour représenter le réalisateur, présent, lui, en visio conférence. Et pour montrer la défaite de tous les impossibles, elle offre ce qu’elle a de plus précieux : sa danse. Marcel l’accompagne au djembé. Et toute la salle, valides et non valides, a envie de la rejoindre. Ce que ne manquent pas de faire les résidents du Foyer de vie Les Salines, de Dunkerque. Encadrés par Nathalie Eloy, Christine Vandenbussche et Sarah, ils ont participé à une master class avec Coumba ; ils ont participé à un temps fort du Festival Allure Folle, A Corps de Rue et présentent au Studio 43 le fruit de leur travail artistique. C’est un moment d’une rare humanité.
Merci à Cheikh-Tidiane Ndiaye, Président de l’association Cœur et Solidarités. Merci à Bernard Philippe et Laurent Morgante, de l’association Lille Métropole Arts et Culture. C’est grâce à ces grands ordonnateurs de la solidarité et de la culture que l’on en oublierait presque que le mot « inclusion » existe, tant ils arrivent à gommer avec talent les différences. Et merci à Coumba Deme, qui est tellement belle quand elle danse…
Coumba Deme, Laurent Morgante de Lille Métropole Arts et Culture et Cheikh Tidiane Ndiaye de Cœur et Solidarités.
27 janvier, de l’année 1945 : libération du camp Auschwitz. Dernier dimanche d’ avril : c’est cette date qui est retenue pour honorer la mémoire de ceux qui ne sont jamais revenus. Ou qui en sont revenus, sans jamais vraiment revenir. Les « revenants », comme les appelle Charlotte Delbo, l’une des rares rescapées d’Auschwitz. Avril 1946 : procès de Nuremberg. La notion de « crime contre l’humanité » est inventée. Avril 1961 : procès Eichmann et naissance d’une autre notion : celle de « banalité du mal ». Retour sur ces tragédies que nous lègue l’Histoire…
Lublin, Dachau, Bergen Belsen, Buchenwald, Auschwitz, Mehlteuer, Matthausen… Triste litanie de noms qui font encore trembler d’effroi aujourd’hui. Triste litanie qu’il faut psalmodier encore et encore, chaque année, dans les classes ou lors des commémorations pour ne pas oublier. Devoir de mémoire. Parce que Charlotte Delbo, Anne Frank, Primo Levi, Etty Hillesum, et tant d’autres doivent être lus. Et connus. Pour sensibiliser les jeunes générations. Leur faire prendre conscience de la « banalité du mal ». Écoutons ces voix d’outre tombe. Etty Hillesum d’abord. De 1941 à 1943, cette jeune hollandaise à peine plus âgée qu’Anne Frank, tient elle aussi un journal. Le 7 septembre 1943, elle est envoyée au camp de transit de Westerbork. Transit. Entre deux. Entre la vie à Amsterdam et une mort certaine à Auschwitz. Elle écrit des lettres bouleversantes depuis ce camp. Voici un passage dans lequel elle raconte comment elle essaie d’apporter son aide aux mamans qui sont programmées avec leurs enfants dans les prochains convois vers la mort. À Westerbork, il y avait une infirmerie, une « nurserie » et un orphelinat… ironie tragique…
Quand je dis : cette nuit j’ai été en enfer, je me demande ce que ce mot exprime pour vous. Je me le suis dit à moi-même au milieu de la nuit, à haute voix, sur le ton d’une constatation objective : Voilà, c’est donc cela l’enfer. Impossible de distinguer entre ceux qui partent et ceux qui restent. Presque tout le monde est levé, les malades s’habillent l’un l’autre. Plusieurs d’entre eux n’ont aucun vêtement, leurs bagages se sont perdus ou ne sont pas encore arrivés. (…) On prépare des biberons de lait à donner aux nourrissons, dont les hurlements lamentables transpercent les murs des baraques. Une jeune mère me dit en s’excusant presque : « D’habitude le petit ne pleure pas, on dirait qu’il sent ce qu’il va se passer. » Elle prend l’enfant, un superbe bébé de 8 mois. (…) La bonne femme au linge mouillé est au bord de la crise de nerf : « Vous ne pourriez pas cacher mon enfant ? Je vous en prie, cachez-le, faites-le pour moi, il a une forte fièvre, comment pourrais-je l’emmener ? Un enfant malade, ils vous l’enlèvent, et on ne le revoit plus jamais. »
Voici un autre texte. De Charlotte Delbo, déportée politique française. Rescapée d’Auschwitz. Elle écrit de nombreux textes sur l’enfer. Celui-ci prend la forme d’une prière. Prière aux vivants :
Vous qui passez bien habillés de tous vos muscles, un vêtement qui vous va bien, qui vous va mal, qui vous va à peu près. Vous qui passez animés d’une vie tumultueuse aux artères et bien collée au squelette, d’un pas alerte sportif lourdaud, rieurs renfrognés, vous êtes beaux, si quelconques, si quelconquement tout le monde, tellement beaux d’être quelconques diversement, avec cette vie qui vous empêche de sentir votre buste qui suit la jambe, votre main au chapeau,votre main sur le cœur,la rotule qui roule doucement au genou… Comment vous pardonner d’être vivants…
Vous qui passez bien habillés de tous vos muscles, comment vous pardonner, ils sont morts tous.
Vous passez et vous buvez aux terrasses, vous êtes heureux, elle vous aime, mauvaise humeur souci d’argent… Comment comment vous pardonner d’être vivants comment comment vous ferez-vous pardonner par ceux-là qui sont morts pour que vous passiez bien habillés de tous vos muscles que vous buviez aux terrasses que vous soyez plus jeunes chaque printemps
Je vous en supplie faites quelque chose, apprenez un pas, une danse, quelque chose qui vous justifie, qui vous donne le droit d’être habillés de votre peau, de votre poil, apprenez à marcher et à rire parce que ce serait trop bête à la fin que tant soient morts et que vous viviez sans rien faire de votre vie.
Je reviens d’au-delà de la connaissance il faut maintenant désapprendre je vois bien qu’autrement je ne pourrais plus vivre.
Et puis mieux vaut ne pas y croire à ces histoires de revenants, plus jamais vous ne dormirez si jamais vous les croyez ces spectres revenants, ces revenants qui reviennent sans pouvoir même expliquer comment.
Lisez encore Primo Levi, Si c’est un homme. Lisez, lisez. Regardez aussi, si vous préférez : La Liste de Schindler, Steven Spielberg. La Rafle, Rose Bausch. La Vie est belle, Roberto Benigni. Le Fils de Saül, László Nemes. Elle s’appelait Sarah, Gilles Paquet-Brenner...Et bien d’autres chefs d’œuvre du cinéma qui remplissent leur devoir de mémoire. Et le film de Margarethe von Trotta sur le combat de Hannah Arendt.
Banalité du mal. Concept élaboré par Hannah Arendt : ceux qui ont commis ces horreurs ne sont pas des monstres. Ce serait trop facile de penser ainsi. Ce ne sont pas des monstres, ce sont des êtres humains, comme vous et moi, qui ont accompli leur « devoir ». La banalité du mal expliqué ici :
Eichmannest responsable de la logistique de la « solution finale ». Il organise notamment l’identification des victimes de l’extermination raciale, et leur déportation vers les camps de concentration et d’extermination. Eichmann est jugé en Israël à partir d’avril 1961, est condamné à mort et pendu en mai 1962. Il avait échappé à un autre procès presque 20 ans plus tôt. Le procès qui invente le chef d’inculpation de « crime contre l’humanité » : Nuremberg.
Du 20 novembre 1945 au 10 octobre 1946, les plus hauts dignitaires du nazisme comparaissent dans le tribunal de cette ville, qui n’est pas choisie au hasard : berceau du nazisme et terreau de la doctrine de l’aryanisme. Le NSDAP ( le parti national socialiste = le parti nazi), la SS (escadron de protection), le SD (service de sécurité) et la Gestapo (police politique) sont reconnus organisations criminelles. 12 condamnés à mort dont Goering, Commandant en chef de la Luftwaffe et ministre de l’Aviation, personnage clé du IIIème Reich. 3 condamnations à la prison à perpétuité dont celle de Rudolf Hess : compagnon influent d’Adolf Hitler dès ses débuts politiques, représentant officiel auprès du parti nazi (chef de la chancellerie du NSDAP) et principal rédacteur des lois de Nuremberg qui fondent le nazisme. D’autres condamnations à des peines de prison longues sont prononcées. Nuremberg invente un chef d’inculpation : le crime contre l’humanité.
La une du Monde annonce la libération du camp de Bergen Belsen.
Comment le « sens du devoir » peut-il pousser un homme à accomplir les actes les plus cruels à l’encontre de ses semblables ? Un début d’explication avec La Mort est mon métier de Robert Merle : les pseudo-mémoires de Rudolf Höß, rebaptisé Rudolf Lang dans le livre, commandant du camp de concentration et d’extermination d’Auschwitz. Rédigé entre 1950 et 1952, ce récit nous fait comprendre le concept de banalité du mal élaboré pourtant presque 10 plus tard par Hannah Arendt. Voici un extrait de la préface du livre écrite par Robert Merle signée du 27 avril 1972 :
Il y a bien des façons de tourner le dos à la vérité. On peut se refugier dans le racisme et dire : les hommes qui ont fait cela étaient des Allemands. On peut aussi en appeler à la métaphysique et s’écrier avec horreur, comme un prêtre que j’ai connu : « Mais c’est le démon ! Mais c’est le Mal !… ». Je préfère penser, quant à moi, que tout devient possible dans une société dont les actes ne sont plus contrôlés par l’opinion populaire. Dès lors, le meurtre peut bien lui apparaître comme la solution la plus rapide à ses problèmes. Ce qui est affreux et nous donne de l’espèce humaine une opinion désolée, c’est que, pour mener à bien ses desseins, une société de ce type trouve invariablement les instruments zélés de ses crimes. C’est un de ces hommes que j’ai voulu décrire dans La Mort est mon métier. Qu’on ne s’y trompe pas : Rudolf Lang n’était pas un sadique. Le sadisme a fleuri dans les camps de la mort, mais à l’échelon subalterne. Plus haut, il fallait un équipement psychique très différent. Il y eu sous le nazisme des centaines, des milliers, de Rudolf Lang, moraux à l’intérieur de l’immoralité, consciencieux sans conscience, petits cadres que leur sérieux et leurs « mérites » portaient aux plus hauts emplois. Tout ce que Rudolf fit, il le fit non par méchanceté, mais au nom de l’impératif catégorique, par fidélité au chef, par soumission à l’ordre, par respect pour l’Etat. Bref, en homme de devoir : et c’est en cela justement qu’il est monstrueux.
Se méfier du démon de la pureté. Se méfier du sens du devoir qui pousse sur les champs de frustrations, sur les collines de l’orgueil, sur les murs qu’édifie l’individualisme.
Le 6 décembre, la plupart des pays du Nord de l’Europe fêtent Saint Nicolas… Alors que dans d’autres régions, on attend plutôt, et avec une impatience non dissimulée, la venue du Père Noël. Beaucoup ne s’embarrassent pas de choix cornéliens et fêtent les deux figures tutélaires de l’enfance, de la famille et de la joie. Et si ces deux figures n’en faisaient qu’une… Portraits croisés…
QUI EST DONC CE NICOLAS SI SAINT ?
Nicolas est né en Lycie, province d’Anatolie. Bout de la Turquie d’aujourd’hui. Il devient évêque de Myre, ville turque, en l’an 300 de notre ère, succédant à son oncle, lui-même évêque. Jusque là, rien d’extraordinaire. Pourquoi est-il donc devenu aussi populaire dans tout le Nord de l’Europe et dans certains pays des Balkans ? Ce qui rend ce personnage extraordinaire, c’est sa personnalité généreuse et déterminée. D’ailleurs, ce sont souvent les personnalités généreuses et déterminées qui entrent dans la légende. Souvenez-vous de l’autre évêque, devenu saint très populaire lui aussi, Martin, fêté le 10 novembre. Nicolas, lui, ne partage pas son manteau avec un indigent. Mais il partage. Et vient en aide à ceux qui sont dans le besoin. L’histoire, puis la légende, retiennent de lui qu’il a donné trois sacs d’or à son voisin, pour qu’il puisse constituer des dots à ses filles, et leur épargner ainsi la prostitution. On dit aussi qu’il sauva de la famine la ville de Myre en persuadant des marins de se délester d’une partie de leur cargaison de grains.
Saint Nicolas sauve 3 condamnés à mort, innocents.
Il sauve aussi trois jeunes gens injustement condamnés à mort. Il sauve des pêcheurs de la noyade. Et dans la légende que tout le monde connaît, il aurait sauvé trois enfants, découpés en morceaux par un méchant boucher et jetés au saloir pendant 7 ans… Ça, c’est la légende que l’on colporte, mais elle symbolise bien les actes de charité accomplis par l’évêque : le sel de la mer, sel de sagesse que diffuse le personnage. Les 3 enfants symbolisent peut-être aussi l’innocence de ces trois condamnés à mort injustement. Il nourrit, il libère, dans tous les sens des termes, ceux qui le côtoient. Et c’est peut-être pour cela qu’il est devenu le patron de beaucoup de corporations (marins et commerçants, entre autres) et des enfants. Des reliques sont conservées. Notamment une phalange, à Saint Nicolas de Port, en Lorraine, où Saint Nicolas est très populaire.
Zwarte Piet, le double négatif de Saint Nicolas.
Le Père Fouettard qui l’accompagne, et qui punit les bêtises quand lui récompense la sagesse, est une invention plus tardive. Il rappelle le boucher de la légende. On raconte que ce sont les Lorrains qui auraient inventé la figure de son alter ego maléfique, Rubbelz, «Robert à la fourrure», que les Belges appellent Zwarte Piet. Enfin, la monture de l’évêque ajoute encore à l’humilité du personnage : l’âne de Saint Nicolas est aussi célèbre que celui de Jésus ou celui de Saint Martin… Il n’est pas trop tard pour que vos enfants écrivent une lettre à ce saint si populaire : un service de la poste belge leur répondra volontiers… Voici l’adresse : Saint Nicolas, Rue du Paradis no 1, 0612 CIEL…
QUAND SANTA CLAUS DEVIENT PÈRE NOËL
Après la Réforme protestante survenue au XVIe siècle, la fête de Saint Nicolas est abolie dans certains pays européens. Les Hollandais conservent cependant cette ancienne coutume catholique. Au début du XVIIe siècle, des Hollandais émigrent aux États-Unis et fondent une colonie, « Nieuw Amsterdam » qui, en 1664, devient New York. En quelques décennies, cette coutume néerlandaise de fêter la Saint-Nicolas se répand dans ces jeunes États. Pour les Américains, Sinter Klaas devient rapidement Santa Claus. Et on le fête de plus en plus tard, les catholiques du Nouveau Monde associant ce saint préféré des enfants à la fête de Noël. En 1821, un pasteur américain, Clément Clarke Moore écrit un conte de NOËL pour ses enfants. Un personnage sympathique y apparaît, dodu, jovial et souriant… Ainsi naît le Père Noël, dans son traîneau tiré par huit rennes. La mitre de Saint Nicolas devient bonnet, la crosse sucre d’orge. Et l’âne est remplacé par 8 rennes fringants. En 1860, Thomas Nast, illustrateur et caricaturiste au journal new-yorkais Harper’s Illustrated Weekly, revêt Santa-Claus d’un costume rouge, garni de fourrure blanche et rehaussé d’un large ceinturon de cuir. C’est Coca Cola, en 1931, qui popularise la figure du Père Noël, telle que nous la connaissons aujourd’hui, dans une campagne de publicité incitant à consommer sa boisson gazeuse même en hiver…
Coca Cola popularise la figure du Père Noel dans les années 1930…
Saint Nicolas et le Père Noël offrent des cadeaux… à condition d’être bien sage… Mais la commercialisation à outrance de ces fêtes populaires contribue-t-elle à la sagesse des masses… Permettez-nous d’en douter…
Article 3 : des photos, encore, et des informations aussi. Le petit Prince. Saint-Exupéry. Tout le monde connaît… Le Businessman, le Vaniteux, le Renard, la Rose, le Serpent… Ces personnages issus de l’imaginaire d’un aviateur égaré en littérature font partie désormais de notre imaginaire collectif. C’est ce conte philosophique moderne, qui n’a pas fini de livrer ses secrets, que les élèves de l’Ecole Municipale de Musique et de Danse de Coudekerque-Branche vont présenter le samedi 16 novembre prochain…
Bonjour.
Bonjour.
Que fais-tu ici ?
Je trie les voyageurs, par paquets de mille.. J’expédie les trains qui les emportent, tantôt vers la droite, tantôt vers la gauche.
Ils sont bien pressés. Que cherchent-ils ?
L’homme de la locomotive l’ignore lui-même.
Ils reviennent déjà ?
Ce ne sont pas les mêmes.
C’est un échange… Ils n’étaient pas contents, là où ils étaient ?
On n’est jamais content là où l’on est.
Ils poursuivent les premiers voyageurs ?
Ils ne poursuivent rien du tout. Ils dorment là-dedans, ou bien ils bâillent. Les enfants seuls écrasent leur nez contre les vitres.
Les enfants seuls savent ce qu’ils cherchent.
Ils ont de la chance…
Dans ce passage, Saint-Exupéry critique l’homme moderne, qui court toujours sans savoir vraiment où il va… Le train représente la métaphore de cette fuite en avant… Comment la mettre en scène ? Les élèves comédiens ont fait appel aux élèves de la classe de tambour de Fabien Pottiez, et le résultat est surprenant… Quelques images des répétitions :
Vous l’aurez compris, tous les élèves de l’EMMD jouent dans ce conte musical : comédiens, musiciens, choristes des classes de formation musicale et du cours de comédie musicale, petits élèves de la classe d’éveil, sans oublier les élèves de l’école des Beaux Arts.Tous les artistes en herbe de Coudekerque-Branche vous attendent pour vous présenter leur petit Prince…
Rendez-vous le samedi 16 novembre, à 15h, salle Molière de l’Espace Jean Vilar. Et rendez-vous le samedi 2 novembre, dès 9h, à la billetterie de l’espace Jean Vilar (03 28 51 45 82), pour vous procurer vos places (5 euros).
Article 2 : des photos et des informations. Le petit Prince. Saint-Exupéry. Tout le monde connaît… Le Vendeur de pilules, le Renard, le Roi, le Serpent… Ces personnages issus de l’imaginaire d’un aviateur égaré en littérature font partie désormais de notre imaginaire collectif. C’est ce conte philosophique moderne, qui n’a pas fini de livrer ses secrets, que les élèves de l’Ecole Municipale de Musique et de Danse de Coudekerque-Branche vont présenter le samedi 16 novembre prochain…
Et ça répète, ça répète, ça répète dur… Depuis janvier dernier les répétitions s’enchaînent pour les comédiens de la section Arts de la Scène. Il y a le texte à interpréter, à mettre en scène ; les dessins de Maxence Larue, et de ses élèves de l’Ecole des Beaux Arts, à intégrer… La preuve en images :
– Bonjour.
-Bonjour. Je vends des pilules perfectionnées qui apaisent la soif. On en avale une par semaine et l’on n’éprouve plus le besoin de boire. Veux-tu m’en acheter mon petit gars ?
-Pourquoi vends-tu ça ?
-C’est une grosse économie de temps. Les experts ont fait des calculs. On épargne cinquante-trois minutes par semaine.
-Et que fait-on de ces cinquante-trois minutes ?
-On en fait ce que l’on veut…
-Moi, si j’avais cinquante-trois minutes à dépenser, je marcherais tout doucement vers une fontaine…
Conte philosophique et musical. Les musiciens en herbe de l’EMMD et leurs professeurs, sous la direction de Ludovic Minne, répètent eux aussi depuis quelques mois les morceaux qui accompagnent les textes.
Danse des Heures, Ponchielli.
Le petit Prince, d’après Saint Exupéry. Spectacle musical. Samedi 16 novembre, 15h, salle Molière de l’Espace Jean Vilar à Coudekerque-Branche. Places en vente dès le samedi 2 novembre à la billetterie de l’Espace Jean Vilar (03 28 51 45 82)
Photos : Amandine Plancke, photographe de la Mairie de Coudekerque-Branche. Qu’elle en soit remerciée !
Le petit Prince. Saint-Exupéry. Tout le monde connaît… La Rose, le Renard, le Serpent, l’Aviateur… Ces personnages issus de l’imaginaire d’un aviateur égaré en littérature font partie désormais de notre imaginaire collectif. C’est ce conte philosophique moderne, qui n’a pas fini de livrer ses secrets, que les élèves de l’Ecole Municipale de Musique et de Danse de Coudekerque-Branche vont présenter le samedi 16 novembre prochain… Article 1 : un mouton et des informations.
7 comédiens d’abord, élèves du cours de Pratique collective-Arts de la Scène-Théâtre de l’EMMD. 7 comédiens, donc, pour faire entendre le texte. C’est celui de Saint Ex, adapté à la scène. Facile car le conte est construit autour de multiples rencontres, et donc de multiples dialogues, du petit Prince avec les drôles d’habitants de drôles de planètes…
– S’il vous plaît… dessine-moi un mouton !
-Hein !
-Dessine-moi un mouton…
-Mais… qu’est-ce que tu fais là ?
– S’il vous plaît… dessine-moi un mouton…
-Non, celui-là est malade. Je veux un mouton en bonne santé…
Car l’aviateur dessine. Saint Exupéry a lui-même illustré son récit. Et ses dessins sont restés célèbres… C’est donc un tour de force accompli par Maxence Larue et ses élèves de l’Ecole des Beaux Arts de Coudekerque-Branche que de « réécrire » les planches originales de Saint Ex. Objectif atteint… un avant-goût ici :
Conte philosophique et musical. Les musiciens en herbe de l’EMMD et leurs professeurs répètent eux aussi depuis quelques mois les morceaux qui accompagnent les textes.
Le petit Prince, d’après Saint Exupéry. Spectacle musical. Samedi 16 novembre, 15h, salle Molière de l’Espace Jean Vilar à Coudekerque-Branche. Places en vente dès le samedi 2 novembre à la billetterie de l’Espace Jean Vilar (03 28 51 45 82)
« On ne voit bien qu’avec le cœur. L’essentiel est invisible pour les yeux ».
Et voilà, nous y sommes : deniers jours d’attente avant Noël. Ce soir-là, peut-être, réveillonnerez-vous. Dans l’attente du Père Noël ? Dans l’attente de la Messe de Minuit ? Dans l’attente de la naissance du Christ ? Pourquoi fête-t-on Noël ? Pourquoi le 25 décembre, et pas à une autre date ? Et puis « noël », qu’est-ce que ça veut dire ? Et pourquoi la bûche ? Et pourquoi le Père Noël ? Et puis pourquoi le sapin et les bougies ? Quel rapport avec le petit Jésus dans sa crèche ? Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur cette étrange, mais très populaire, fête sans jamais avoir osé le demander se trouve dans cet article…
NOËL, ÇA VEUT DIRE QUOI ?
La Nativité, Bendetto Bigordi, XVème siècle
Le mot « noël » est une déformation phonétique du mot latin natalis, qui veut dire «naissance». Cette fête s’inscrit dans le calendrier liturgique chrétien et commémore la naissancede Jésus Christ, dans la nuit du 24 au 25 décembre de l’an zéro ! C’est le point d’ancrage de notre calendrier. Alors, évidemment, c’est pas aussi précis que ça : les historiens ne sont pas d’accord entre eux, et Jésus serait né entre -7 et 4 de notre ère. Et les chrétiens eux-mêmes ne sont pas non plus d’accord, puisque les orthodoxes font coïncider la naissance de Jésus avec l’Épiphanie, le 7 janvier, selon le calendrier julien. Les catholiques, eux, depuis le Chronographe du Pape Libère en 354, fixent donc la naissance de Jésus Christ dans la nuit du 24 au 25 décembre. Et la crèche alors, avec ses petits santons, son âne, son bœuf, ses bergers et ses moutons ? Eh bien, toujours selon le texte biblique ( le Nouveau testament, l’Évangile de Luc exactement ), un édit de l’empereur César Auguste, relayé par Hérode dans cette contrée lointaine du Moyen Orient, commandait aux populations de se faire recenser dans leurs villes et villages d’origine. Ainsi, Joseph et Marie ( enceinte jusqu’aux yeux ), prirent la route de Nazareth, en Galilée, pour rejoindre Bethléem en Judée. Marie et Joseph trouvèrent refuge dans une « crèche », sorte d’étable pour les animaux ; toutes les hôtelleries du coin affichaient complet… Se trouvaient là un bœuf ; l’âne, qui portait Marie pendant le voyage, prit place à ses côtés. En pleine nuit elle sentit les douleurs de l’enfantement, et mit au monde un beau petit garçon, Jésus, sous le regard ébahi des bergers qui s’étaient eux aussi réfugiés là pour la nuit.
SAPIN, BÛCHE ET PÈRE NOËL
Si Noël est une fête religieuse avant tout, des motifs païens, mais très symboliques, y sont associés depuis longtemps. Le sapin par exemple. Il n’est pas si profane que ça en fait ! J’explique : au Moyen Âge, sur les parvis des églises, on jouait des mystères, sortes de pièces de théâtre qui racontaient les épisodes religieux les plus importants à une population encore très largement illettrée et inculte. Eh bien, en Alsace, le sapin figurait l‘arbre de vie du Jardin d’Éden dans les représentations de la Genèse. Cette pratique vient peut-être d’ailleurs d’une tradition encore plus ancienne : les Celtes décoraient déjà un arbre, symbole de vie, au solstice d’hiver.
Quant à la bûche, avant d’être un dessert très prisé, glacé ou pâtissier, c’était une vraie bûche de bois, que le chef de famille plaçait, arrosée de vin, de miel ou de sel selon les régions, dans la cheminée. Elle devait se consumer le plus lentement et le plus longtemps possible. Trois jours minimum. Symbole de chaleur, de vie et de renouveau. Elle symbolise la bascule de l’année qui se termine vers l’année nouvelle. Un dicton provençal l’atteste : « Cache le feu ancien ; allume le feu nouveau. »
Mais la star de Noël, le personnage phare de cette fête devenue, hélas, très commerciale, c’est le Père Noël bien sûr ! C’est la création la plus récente de tout ce folklore qui gravite autour de l’ événement. Il apparaît pour la première fois en 1843 dans un récit de Charles Dickens, A Christmas Carol ( Un chant de Noël ). En France, c’est GeorgeSand qui en parle la première en 1855. A l’origine, la couleur qui le caractérise est le vert, car on le confond encore avec la figure de Saint Nicolas. C’est d’ailleurs pour ça que les Anglo-saxons ont baptisé le Père Noël « Nicolas ». C’est la marque Coca Cola qui popularise le personnage dans les années 1930 en l’associant au bonheur généré par sa boisson gazeuse…
LES CULTES DE LA (RE)NAISSANCE
Mais j’entends déjà les experts, les blasés, les athées : « Oui, mais les chrétiens n’ont rien inventé ! Noël n’est pas une fête religieuse à l’origine ! Le petit Jésus, la crèche, le sapin, la bûche et le Père Noël, c’est des histoires pour les enfants, moi j’y crois plus. Noël, c’est devenu une fête commerciale ! » Alors, pour vous réconcilier, chers lecteurs experts, blasés ou athées, avec la magie de Noël ( la vraie…), je vous propose un court voyage dans le temps.A l’aube de l’humanité. Pas quand l’hiver s’installe et enveloppe le monde de son manteau de pénombre que l’homme cherche la chaleur et la lumière. C’est dans la nuit profonde de l’hiver qu’il sent et célèbre le retour progressif de cette lumière : le solstice d’hiver, qui correspond approximativement au 25 décembre, marque le jour le plus court de l’année, la nuit la plus longue. A partir de ce point de bascule, les journées vont commencer à s’allonger progressivement. Et c’est la promesse d’un printemps à venir. Le solstice d’hiver, comme le solstice d’été le 24 juin, sont les deux portes du temps. Les Romains avaient personnifié les deux solstices dans la figure du dieu à deux visages Janus : un regard tourné vers le passé, un autre tourné vers le futur. Les solstices sont fêtés depuis que l’homme est homme, c’est-à-dire sensible au rythme immuable et éternel des saisons et à la course des astres. La naissance, ou renaissance, est bien celle d’un enfant : le monde qui revient progressivement à la vie, à la lumière. Facile ensuite d’y superposer des événements plus ou moins sacrés et festifs : naissance de Mithra, héros d’un culte pratiqué en Asie Mineure, bien avant la naissance du monothéisme ; Saturnales romaines, naissance du Christ… Noël, c’est en fait la natalis solis invicti : la naissance du soleil invaincu… Et ça, c’est magique !
Stonehenge, monument mégalithique d’Angleterre qui permettait aux Anciens de célébrer les solstices…
En ce moment, ne demandez pas aux enfants ce qui se passe le 11 novembre. Ils vous rétorqueront que ce n’est pas le 11 novembre qui compte, mais le 10 ! La Saint Martin. Fête populaire dans le dunkerquois, certes, mais aussi un peu partout en Europe du Nord. Pourquoi un tel engouement ? Qu’est-ce qui dans la vie du personnage a retenu l’attention du temps et des hommes pour que la figure historique devienne légendaire ?
DU GLAIVE À LA CROSSE
Saint Martin, tout le monde le connaît… ou croit le connaître. En soutane épiscopale pourpre ou mauve, coiffé de sa mitre et tenant sa crosse, on le voit chaque dixième jour de novembre arpenter les rues de nos communes du nord du Nord, accompagné de son inénarrable âne. Et distribuant, pour le bonheur des enfants, croquendoules et folaerts, ou volaeren. Au son de la musique et des chants que tous reprennent en chœur : « Saint Martin, boit du vin, dans la rue des Capucins ». Voilà la figure pittoresque que le folklore populaire a gardé en mémoire et met en scène chaque année depuis le XIXème siècle.
Mais Martin, dont la vie rocambolesque est racontée par Sulpice Sévère en 395, est un homme, avant tout, et un hommeextraordinaire. Aujourd’hui, le Pape François, lui qui rejette les ors et les fastes de l’Église, en aurait fait son conseiller. Et nul doute, que Martin serait l’ami de Pierre Rabhi ou soutiendrait la cause des Indignés. En effet, ce soldat de l’Empire romain finissant (sa vie se déroule sur le IVème siècle), adopte la cause des pauvres et des déshérités par un geste qui en fait un saint avant même sa canonisation :
il partage sa cape avec un indigent qui est en train de mourir, littéralement, de froid. Vous me direz, il aurait pu lui filer la cape en entier. Sauf que Martin ne rigolait pas avec le règlement. Et la règle militaire à l’époque voulait que la moitié de l’habit appartînt à l’armée, l’autre au légionnaire. N’empêche qu’il donne, par cette moitié, la totalité de ce qui lui appartient… Pour la petite histoire, le bout de cape en question aurait été acheminé plus tard à la chapelle palatine d’Aix la Chapelle… Ce qui aurait donné d’ailleurs le nom « chapelle » (lieu où l’on garde la c/h/ape du Saint). De même, Martin donneur de cape aurait été choisi comme patron protecteur des … Capé/tiens.
L’ÉVÊQUE DES PAUVRES
Il épouse alors l’église catholique, balbutiante encore, à cette époque où cultes romains et paganisme font bon ménage dans les campagnes françaises. Il s’entoure du clergé régulier (les moines, qui vivent selon des règles drastiques et dans la pauvreté, comprennent son combat). Le clergé séculier, celui des villes notamment, a trop tendance, à son goût, à s’installer dans le confort…. L’événement majeur pour lui, et pour la légende dorée qui naîtra ensuite, c’est sa nomination comme évêque de Tours. Quel chemin pour cet homme né en Hongrie et amené à présider le lourd évêché de Tours. Et quelle surprise pour les instances religieuses de Tours quand elles constatent que le nouvel évêque est un homme d’action, qui veut revenir à l’esprit de l’Évangile. Pauvreté et générosité. La loi d’amour quoi. Il se met alors en route. On le croise sur les routes de campagne, visitant les plus humbles, leur apportant la bonne parole. Ça ne vous rappelle pas quelqu’un ? Sauf que là, l’évêque Martin veut amener à cette loi d’amour des populations rustres, qui pratiquent encore des cultes païens et adhèrent à des croyances superstitieuses. Il arpente ainsi son évêché, mais pas que. Il sillonne les routes du nord, de la France et de l’Europe. Le culte de Saint Martin est très vivace en Belgique et en Allemagne. Comme le prouve cette sculpture contemporaine de Saint Martin, à Mayence, en Allemagne.
L’évêque des pauvres n’est d’ailleurs pas mort sur son siège épiscopal. Il est mort en pleine mission d’évangélisation, à Candes, près de Tours.
UNE TRADITION DUNKERQUOISE
Et c’est au cours d’une de ses nombreuses campagnes d’évangélisation qu’il se serait retrouvé à …Dunkerque. Et là, vous connaissez la légende. Son âne, le cheval du pauvre comme chacun sait, se serait égaré dans les dunes. Les enfants, figures de l’innocence que Martin voulait raviver dans le culte chrétien, l’aident à retrouver la bête. En récompense de leur persévérance à avancer dans l’obscurité guidés par la lumière (celle de la foi ? de l’amour?), l’homme pieux accomplit un miracle : il transforme les crottes de l’humble animal en petits pains… Observez bien le cortège qui suit Saint Martin : bien souvent, il est emmené par 4 porteurs de flambeaux… Symboles des 4 Evangiles que voulait répandre autrefois l’homme saint et qui le guidaient dans les ténèbres de l’ignorance… ?
ENTRE OMBRE ET LUMIÈRE
Une fête de la lumière. Aussi. Vaincre l’obscurité naissante de l’hiver qui s’approche en cheminant, lanterne à la main. C’est un avant goût du solstice d’hiver, au mitant de l’année, qui annonce le retour progressif de la lumière. La Saint Martin serait comme une répétition générale de ce grand spectacle. Alors, le 10 novembre, au cœur du cortège de lampions, de betteraves et des enfants illuminés de joie, souvenons-nous un peu de cet homme qui, avant d’être un frère de Saint Nicolas et un vieil oncle du père Noël, fut un homme d’amour qui savait s’indigner…
Coup de projecteur sur les talents du Collège Jules Verne de Grande Synthe. Musiciens, chanteurs et … génie de l’épellation. Cette première période a été riche en événements pour l’établissement, et riche d’apprentissages et d’expériences pour les élèves…
DO YOU « SPELL ENGLISH » ?
Seriez-vous capables d‘épeler de mémoire, sans vous tromper, le vocabulaire censé être acquis par un élève de 6ème… Et il y en a, des mots ! Entre les mois de l’année, les jours de la semaine, les nombres de 0 à 31… Ajoutez à cela les mots qui se rapportent au vocabulaire de l’école… Mais si ! Vous vous souvenez… « schoolbag », « pencilcase », « copybook »… Oui oui, en anglais s’il vous plaît… Epeler tous ces mots de la langue de Shakespeare sans flancher, et devant un jury composé de vos pairs qui vous jugent et vous évaluent. C’est le principe du Spelling Bee, et c’est ce à quoi se sont entraînés tous les élèves de 6ème du Collège Jules Verne de Grande Synthe depuis la rentrée. Préparés par leurs professeures, soutenus pas leurs condisciples, les champions de chaque classe se sont ensuite affrontés à l’Atrium le mercredi 13 septembre dernier. Et les meilleurs des meilleurs, the best, ont gagné !
Finale du Concours Spelling Bee organisé par les professeures d’anglais du Collège Jules Verne
Bravo aux finalistes de chaque classe de 6ème : B. Ilham, D. Mohamed-Amine, H. Lucas, H. Noham, K. Samira, M. Maymouna,M. Sana, Z. Dounia. Et bravo aux trois grands gagnants de ce concours (récompensés par des bons cadeaux financés par l’A.S.C.), les champions du Spelling Bee 2021 : H. Noham, K. Samira et M. Sana.
LA MEME, EN FRANCAIS
Sauriez-vous épeler de mémoire, sans vous tromper, des mots comme « parallélogramme« , « étymologie« , « métaphore » ou « méditerranéenne » ? En n’oubliant aucun accent bien sûr… C’est ce à quoi se sont entraînés les mêmes élèves de 6ème du Collège Jules Verne de Grande Synthe sur la même période. Debout, chacune, chacun derrière sa chaise, concentré(e), on dit le mot, on l’épelle, on le dit à nouveau. Ou comment mémoriser l’orthographe des mots de façon ludique. Et efficace. Les mots dont il faut mémoriser l’orthographe appartiennent au vocabulaire que tout élève de 6ème doit connaître dans les différentes matières qui lui sont enseignées : l’histoire géo a son « planisphère », le français son « étymologie » et les maths leur « parallélépipède ». 8 champions et championnes (2 par classe) se sont affrontés le lundi 18 octobre à l’Atrium.
Inesse F. et Ceren C., les deux finalistes de 6ème B, accompagnées de M.Marecaux, principal adjoint, et de leur professeure de français, Mme Tricot.
Bravo aux finalistes des 3 autres classes de 6ème : D. Mohamed-Amine, E. Inès, S. Hafssa, F. Mariska, D. Léa, Z. Dounia. Champions de l’orthographe récompensés par des bons cadeaux financés par l’A.S.C. évidemment…
DU BLUES MAIS PAS LE BLUES
Ceux-là sont plus grands. Ils n’épellent pas, ils chantent et fréquentent la classe orchestre du Collège Jules Verne. Et ils ont eu la chance de participer récemment, accompagnés par leur professeure d’éducation musicale, à une master class organisée par le « Monsieur Musique » du lycée du Noordover, Nicolas Callens.
Quelques élèves musiciens et chanteurs du Collège Jules Verne ont rejoint leurs camarades lycéens pour une master class.
Le blues, ils le chantent, mais ne l’ont certainement pas après cette journée exceptionnelle passée avec les artistes musiciens et chanteurs du Mister Chang Bluz Explosion, dans le cadre du Bay-Car Blues Festival.
A Jules Verne, entre notes de musique et orthographe des mots, on cultive les talents…